Les autres accusés sont l'ancien commandant du bataillon de reconnaissance, le major François-Xavier Nzuwonemeye et le capitaine Innocent Sagahutu qui commandait un des escadrons de cette unité d'élite. Accusés de crimes de génocide, crimes contre l'humanité et crimes de guerre, tous les quatre clament leur innocence.
Après les réquisitions du procureur, ce sont les avocats de la défense qui prendront la parole pour leurs plaidoiries finales.
Tout cela devrait être terminé vendredi, selon les prévisions de la chambre.
Les juges se retireront ensuite pour délibérer et leur verdict ne tombera pas avant l'année prochaine.
Ce procès qui compte parmi les plus importants de l'histoire du TPIR s'est ouvert en septembre 2004.
Les auditions ont été officiellement closes en décembre 2008 mais une session spéciale a eu lieu en février dernier pour entendre quatre témoins de l'accusation rappelés à la barre à la demande de la défense.
En avril, juges, avocats de la défense et représentants du bureau du procureur se sont transportés au Rwanda pour une semaine de visite des lieux des faits allégués.
D'autres officiers de l'ancienne armée rwandaise sont en procès devant le TPIR.
En décembre dernier, dans l'affaire « Militaires I », l'ex-directeur de cabinet au ministère de la Défense, le colonel Théoneste Bagosora, l'ancien commandant du secteur opérationnel de Gisenyi (nord), le colonel Anatole Nsengiyumva, et l'ancien commandant du bataillon paracommando, le major Aloys Ntabakuze, ont été condamnés à la prison à vie. L'ex- chef des opérations à l'Etat- major de l'armée, le général Gratien Kabiligi qui était jugé avec eux a, de son côté, été acquitté.
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