Plusieurs Rwandais fuyant les juridictions populaires gacacas chargées de juger la plupart des auteurs présumés du génocide sont passés de l'autre côté de la frontière depuis le mois de juillet, selon les deux parties.
Kigali et Bujumbura ont convenu, lors d'une rencontre au début de la semaine au Rwanda, de signer ce texte «dès que possible », indique le quotidien privé rwandais, sans autre précision.
Par ailleurs, selon la Ligue des droits de la personne dans la région des Grands lacs (LDGL), le Rwanda et le Kenya ont réactualisé, à la fin du mois dernier, leur traité d'extradition, en vigueur depuis 1990.
Le premier texte n'incluait pas les crimes de génocide et le terrorisme, selon ce collectif régional basé à Kigali.
Le Rwanda souhaite également passer ou actualiser de tels accords avec le Malawi, l'Afrique du Sud et la République démocratique du Congo (RDC), a ajouté la LDGL.
Tous ces pays abritent des personnes recherchées par la justice rwandaise pour leur participation présumée au génocide perpétré contre les Tutsis en 1994.
ER/GF
© Agence Hirondelle