Ils sont morts découpés en morceaux, noyés, déchiquetés par des grenades ou décapités, selon le journal Izuba rirashe (Soleil levant, en langue rwandaise), qui cite Ibuka (souviens-toi, en langue rwandaise), la principale organisation de survivants. Une de ces victimes, André Ndayisaba, a été tuée la veille de Noël et jetée dans la rivière Gasumo, dans le district de Nyamasheke (sud).
L'association Ibuka appelle les services compétents à protéger les survivants et à punir les auteurs de ces tueries.
Perpétré par des extrémistes hutus, le génocide d'avril à juillet 1994, a fait, selon l'ONU, près de 800.000 tués, essentiellement d'ethnie tutsie.
ER/GF
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