« Les tribunaux pénaux internationaux ne sauraient se substituer à la mission des cours et tribunaux nationaux. (...) Les Etats devraient renforcer les institutions judiciaires nationales plus visibles et plus redevables devant la communauté nationale », écrit la LDGL dans un rapport publié vendredi sur son site internet.
L'organisation regroupe plus d'une vingtaine d'associations de défense des droits de l'homme du Rwanda, du Burundi et de la République démocratique du Congo (RDC).
Dans ce rapport consacré à la situation des droits de l'homme dans la région, l'organisation explique que la justice pénale internationale « joue un rôle subsidiaire ».
Le Conseil de sécurité de l'ONU a demandé au TPIR basé à Arusha, en Tanzanie, de terminer cette année les procès en première instance. Mais le président du tribunal, Dennis Byron, a déjà prévenu que quelques procès risquaient de se poursuivre au-delà du 31 décembre 2010.
ER/GF
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