Cette clôture a déjà été reportée plusieurs fois.
« Pour l'instant, la plupart des secteurs (administratifs) du pays ont clos les travaux des tribunaux gacacas, mais il y en a encore qui n'ont pas encore terminé, parce qu'ils ont dû reprendre la phase de collecte des informations ; mais nous espérons qu'ils auront terminé pas plus tard que cette semaine », écrit Izuba rirashe citant Gratien Dusingizimana, responsable du département juridique au Service national des juridictions gacacas (SNJG).
A la veille de cette clôture, de nombreux survivants du génocide estiment néanmoins que les gacacas vont laisser derrières elles plusieurs questions, notamment celle des biens non encore restitués ou dont la valeur a été sous-estimée, poursuit ce journal progouvernemental.
Les personnes qui se sont rendues coupables de pillages ou de destruction de biens pendant le génocide sont souvent insolvables.
En cinq ans de procès, les juridictions gacacas ont jugé plus d'un million de personnes.
C'est en mars 2005 que les premiers procès ont démarré dans 106 juridictions gacacas pilotes sur un total de 12.103, comptant chacune 9 juges bénévoles, des « personnes intègres », désignées au sein de leur communauté et pas nécessairement instruites.
ER/GF
© Agence Hirondelle