Selon ce communiqué en langue anglaise, les trois organisations ont envoyé au chef de l'Etat zambien un rapport confidentiel dans lequel sont détaillés l'identité et les faits portés contre les 16 suspects rwandais.
Le texte exhorte par ailleurs ce pays d'Afrique australe à identifier d'autres présumés génocidaires qui vivraient sur son territoire.
Lors de sa visite à Kigali en janvier dernier, le président Banda avait assuré que son pays ne servirait pas de havre de paix à des personnes accusées d'implication dans le génocide perpétré contre les Tutsis en 1994.
En novembre dernier, le procureur général du Rwanda, Martin Ngoga, avait accusé la Zambie, le Malawi et le Mozambique de «ne rien faire » pour arrêter les présumés génocidaires résidant sur leur territoire.
Les trois pays avaient déjà été épinglés en avril 2009 dans un rapport d'African rights qui estimait qu'ils étaient devenus «une base politique de plus en plus importante» pour le mouvement des Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Basées dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), les FDLR, dont certains éléments sont accusés d'avoir trempé dans le génocide de 1994, sont considérées comme l'une des principales causes de l'insécurité dans la région des Grands lacs africains.
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