« Les tribunaux gacacas ont terminé 99,9% de leur travail. Il leur reste quelques questions résiduelles qui seront réglées le plus tôt possible », a déclaré mercredi le ministre sur les ondes de Radio Rwanda.
Les procès gacacas devaient se terminer en juillet dernier mais quelques procès se déroulent encore ça et là dans le pays.
La clôture des tribunaux gacacas (prononcer gatchatcha) a été plusieurs fois remise, le plus souvent, à cause de la complexité de certains dossiers et de la découverte de nouveaux faits.
En cinq ans de procès, ces juridictions inspirées de la tradition rwandaise ont jugé plus d'un million de personnes, selon le gouvernement rwandais.
C'est en mars 2005 que les premiers procès ont démarré dans 106 juridictions gacacas pilotes. Le processus s'est par la suite progressivement généralisé sur l'ensemble du territoire.
Ces juridictions peuvent prononcer jusqu'à la peine de réclusion criminelle à perpétuité, la peine la plus lourde au Rwanda. Elles sont compétentes pour juger tous les auteurs présumés du génocide, à l'exception des planificateurs aux niveaux national et préfectoral.
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