Blinken se rendra au Royaume-Uni pour des discussions sur l'Ukraine et le Moyen-Orient

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Le secrétaire d'Etat américain, Antony Blinken, se rendra à Londres la semaine prochaine pour discuter du Moyen-Orient et de l'Ukraine, a annoncé samedi le département d'Etat, avant la visite aux Etats-Unis du Premier ministre britannique, Keir Starmer.

M. Blinken sera à Londres lundi et mardi. Il est le plus haut responsable américain à s'y rendre depuis que le parti travailliste de M. Starmer a remporté les élections de juillet, mettant fin à 14 ans de pouvoir conservateur.

Il participera à un dialogue stratégique "réaffirmant notre relation spéciale", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Matthew Miller.

Les discussions porteront sur l'Asie, le Moyen-Orient et "notre effort collectif pour soutenir l'Ukraine", a-t-il ajouté dans un communiqué.

Keir Starmer sera reçu le 13 septembre par le président américain, Joe Biden, a annoncé la Maison Blanche, sa deuxième visite à Washington depuis son élection.

Il avait été reçu à la Maison Blanche le 10 juillet, lors de ses premiers pas sur la scène internationale à l'occasion du sommet de l'Otan à Washington.

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont coopéré étroitement sur la plupart des questions internationales et les démocrates sont historiquement considérés plus proches du parti travailliste que des conservateurs.

Cependant, le Royaume-Uni de M. Starmer a durci sa position face à Israël, avec l'annonce de la suspension de licences d'exportation d'armes à Israël, en évoquant un "risque" qu'elles soient utilisées en violation du droit international à Gaza.

Le gouvernement travailliste a également abandonné le projet initié sous les conservateurs de contester la demande par la Cour pénale internationale (CPI) d'un mandat d'arrêt international contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu.

Washington, qui n'est pas membre de la CPI, avait de son côté condamné cette demande.

Les Etats-Unis, premier soutien militaire d'Israël, n'ont toutefois pas critiqué la décision du Royaume-Uni, affirmant qu'il avait son propre processus d'évaluation.