Matthieu Ngirumpatse était le président du Mouvement républicain national pour la démocratie et le développement (MRND) tandis qu'Edouard Karemera était l'un des deux vice-présidents du parti.
« Le jugement sera rendu le 21 décembre à 11 heures », a indiqué lundi à l'agence Hirondelle le porte-parole du tribunal, Roland Amoussouga.
Poursuivis pour génocide et crimes contre l'humanité, les deux hommes, tous juristes, répondent essentiellement, de crimes perpétrés par des membres du parti, en particulier les jeunes, les fameux miliciens Interahamwe.
Les deux anciens dirigeanrs ont toujours nié ces allégations, affirmant qu'il n'existait aucune relation de subordination entre eux et les auteurs matériels de ces crimes.
Fin août, le procureur a requis la perpétuité contre les deux accusés qui, de leur côté, ont demandé l'acquittement.
Karemera a été arrêté 5 juin 1998 au Togo et Ngirumpatse six jours plus tard au Mali.
Leur procès, dans lequel ils comparaissaient avec l'ancien secrétaire du parti, Joseph Nzirorera décédé en juillet, a débuté le 19 septembre 2003.
ER/GF
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