Le gouvernement italien a assuré à Israël que Benjamin Netanyahu ne serait pas arrêté s'il se rendait en Italie, a déclaré mercredi le ministre israélien des Affaires étrangères, lors d'une visite à Rome.
Gideon Saar a dit avoir parlé à son homologue italien Antonio Tajani et au ministre de la Justice Carlo Nordio du mandat d'arrêt émis contre le Premier ministre israélien par la Cour pénale internationale (CPI) en novembre.
"Je n'ai pas l'habitude de rapporter ce qui est dit, mais il n'y a aucun problème pour quiconque viendrait à Rome, pas même pour Netanyahu", a-t-il ajouté, selon les agences de presse ANSA et AGI.
Interrogé plus tard sur ces propos, M. Tajani a déclaré à des journalistes: "Il y a des immunités et les immunités doivent être respectées."
La CPI a émis des mandats d'arrêt contre M. Netanyahu et son ancien ministre de la Défense, Yoav Gallant, soupçonnés de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre dans la guerre menée par Israël contre le Hamas à Gaza, qui a suivi l'attaque meurtrière contre Israël le 7 octobre 2023.
Les réactions avaient été contrastées au sein du gouvernement italien de Giorgia Meloni, le ministre de la Défense Guido Crosetto ayant d'abord déclaré que l'Italie devrait arrêter M. Netanyahu s'il se rendait en Italie, tandis que le vice-Premier ministre Matteo Salvini déclaré qu'il serait le bienvenu.