Les débats - qui avaient repris lundi après les vacances de fin d'année - ont été suspendus alors que l'ex-ministre devait encore citer deux témoins avant de boucler sa défense.
Le juge président William Hussein Sekule a annoncé qu'une conférence de mise en état se tiendrait vendredi prochain pour programmer ces deux dernières dépositions à décharge.
Les deux témoins déposeront en vidéoconférence, l'un depuis le Togo et l'autre, depuis l'Australie, a appris l'agence Hirondelle.
Après ces deux témoignages, la chambre entendra huit « témoins en réplique » qui seront cités par l'accusation. La défense pourrait, elle aussi, faire valoir son droit d'appeler des « témoins en duplique ».
L'ex-ministre est essentiellement accusé d'avoir été le principal instigateur de massacres de Tutsis en 1994 dans sa commune d'origine Nyamyumba, dans le nord du pays.
Docteur en économie de l'Université de Fribourg, en Suisse, Ngirabatware fut, dans son pays, enseignant à l'Université Nationale du Rwanda (1986-1994), puis ministre du Plan (1990-1994). Durant son exil à partir de juillet 1994, il a travaillé dans différents instituts de recherche au Gabon et en France.
Arrêté en Allemagne le 17 septembre 2007, il se trouve entre les mains du TPIR depuis le 08 octobre 2008.
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