17.02.12 - SYNTHESE HEBDOMADAIRE - NOUVEAU PRESIDENT AU TPIR, CHAMBRE SPECIALE A KIGALI

Arusha, 17 février 2012 (FH) -  Le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) a élu un nouveau président, le Danois Vagn Joensen, tandis que la justice rwandaise a créé une chambre spécialisée chargée de juger notamment des accusés de génocide transférés du TPIR ou de pays tiers.   

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TPIR   

Un juge danois élu à la tête du tribunal : le TPIR a annoncé, dans un communiqué diffusé lundi, que le magistrat danois, Vagn Joensen, venait d'être élu, par ses pairs, président de la juridiction, en remplacement de la Pakistanaise Khalida Rachid Khan. Cette dernière sera redéployée à partir du mois prochain à la chambre d'appel que le Tribunal pour le Rwanda partage avec celui mis en place pour l'ex-Yougoslavie. Les juges du TPIR ont par ailleurs élu à la vice-présidence la Camerounaise Florence Rita Arrey.

RWANDA   

Une chambre spécialisée pour accusés extradés : le Conseil supérieur de la magistrature rwandaise a créé mercredi auprès de la Haute cour une chambre spécialisée dans les crimes internationaux, qui sera notamment chargée de juger les accusés transférés de pays tiers et du TPIR. La nouvelle chambre comprend 6 juges, dont Athanase Bakuzakundi qui en est le président, précise le communiqué. Les premiers pressentis pour comparaître devant la chambre sont le linguiste Léon Mugesera et le pasteur pentecôtiste Jean Uwinkindi. Accusé notamment d'incitation au génocide, l'universitaire a été extradé du Canada le mois dernier tandis que l'homme d'église devrait être renvoyé à Kigali avant la fin de ce mois par le TPIR basé à Arusha, en Tanzanie.  

CPI   

Suspension du procès Bemba : à la Cour pénale internationale (CPI), le procès du sénateur congolais Jean Pierre Bemba a été suspendu lundi au terme de l'audition de l'avant-dernier témoin de l'accusation. Il a été entendu à huis clos. Le procès reprendra lundi prochain avec la déposition du dernier témoin à charge. L'ancien chef rebelle congolais est poursuivi pour crimes contre l'humanité et crimes de guerre commis par ses combattants en 2002 et 2003 en Centrafrique. Ses hommes du Mouvement pour la libération du Congo (MLC) avaient été appelés en renfort par Ange-Félix Patassé, alors président de la République centrafricaine.   

ER/GF

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