L’assurance a été faite par le porte-parole du tribunal Roland Amoussouga dans une lettre adressée jeudi dernier aux familles de ces prisonniers qui lui avaient fait part de leurs préoccupations.
« Je voudrais ici vous informer que le tribunal suit de très près l’évolution de la situation politique et sécuritaire qui prévaut actuellement au Mali », écrit M. Amoussouga.
Le TPIR « œuvre en concertation avec l’administration pénitentiaire malienne et les Nations unies pour que les dispositions idoines soient prises afin de garantir la sécurité, la préservation de l’intégrité physique des condamnés et leur prise en charge alimentaire et médicale ».
« A ce jour, je voudrais vous indiquer que d’après les informations en notre possession, les condamnés du TPIR sont en sécurité et en bonne santé. Aucune menace ne plane sur eux actuellement », poursuit la lettre dont l’agence Hirondelle a obtenu copie mardi.
« Au cas où il s’avérerait impossible de continuer à exécuter la peine au Mali pour des raisons d’ordre juridique ou pratique, le tribunal prendra les dispositions utiles aux fins du transfèrement vers un autre Etat signataire de l’accord portant exécution des peines », affirme Amoussouga.
Le porte-parole a par ailleurs indiqué à l’agence Hirondelle avoir téléphoné jeudi à ces prisonniers, à la demande du greffier Adama Dieng.
En plus du Mali, ce sont le Bénin, le Swaziland, la France, la Suède, l’Italie et le Rwanda qui ont signé avec l’ONU l’accord sur l’exécution des peines des condamnés du TPIR.
Quinze prisonniers du TPIR, dont l’ancien Premier ministre Jean Kambanda, sont actuellement détenus au Mali tandis que neuf, dont l’ abbé Athanase Seromba, sont incarcérés au Bénin.
ER/GF