Selon l’agence Reuters, l’équipe dirigée par Paulo Pinheiro estime avoir rassemblé « un extraordinaire ensemble de preuves ». Il n’a pas précisé si les noms de rebelles ou d’officiels syriens figuraient sur la liste.
Mais alors qu’il présentait son rapport devant la Commission des droits de l’homme de l’ONU, basée à Genève, Paulo Pinheiro a souligné que les crimes de guerre commis par les forces gouvernementales syriennes et les milices qui leur sont alliées semblaient avoir été commis dans le cadre d’une politique d’Etat.
Il a ajouté qu’il y avait en Syrie un « nombre croissant et alarmant» de militants islamistes, agissant pour le compte des rebelles ou de manière indépendante.
Les Nations unies estiment que plus de 10 000 personnes, essentiellement des civils, ont été tués en Syrie depuis le début de la révolte contre le président Bashar al-Assad, tandis que des dizaines de milliers ont été déplacés.
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