« Je peux vous assurer que le gouvernement fonctionnera même si nous sommes retenus par des audiences judiciaires. Vous devriez nous faire confiance avec votre vote qui sera une reconnaissance de notre leadership et un vote de non confiance adressé à la Cour elle-même », affirme Kenyatta cité par The Nation.
Selon le journal, le candidat s’adressait mercredi à Nairobi à une communauté de Kényans d’origine asiatique, après la réception de son dossier de candidature par la commission électorale.
« Le président se déplace parfois à l’étranger même pour six semaines et, malgré cela, le gouvernement continue de fonctionner normalement », a fait remarquer le fils de Jomo Kenyatta, le premier président du Kenya.
Kenyatta et Ruto sont poursuivis dans deux affaires séparées. Le procès dans lequel Ruto est poursuivi avec le journaliste de la radio Kass FM, Joshua Sang, débutera le 10 avril. L’affaire impliquant le vice-premier ministre et l’ex-directeur de cabinet de la présidence, Francis Muthaura, commencera le lendemain, 11 avril.
En mars 2010, le procureur avait été autorisé à ouvrir une enquête sur les violences commises au Kenya après les élections de 2007. A la demande du procureur, la chambre avait ensuite délivré six citations à comparaître mais seules quatre avaient été confirmées, en janvier 2012. L’ancien ministre de l’Industrie, Henry Kosgey, avait bénéficié d’un non-lieu comme le général Hussein Ali, chef de la Police au moment des faits. Jusqu’ici, les quatre accusés comparaissent librement. Mais le procureur de la CPI, Fatou Bensouda, qui a assuré que le résultat de l’élection n’affectera nullement le processus judiciaire en cours, a menacé de demander leur arrestation s’ils incitaient à la violence.Ils ont demandé que leur procès puisse se dérouler dans leur pays ou en Tanzanie, voisine, mais les juges n’ont pas encore statué.
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