RWANDA/INTERPOL
Au cours d’une réunion lundi et mardi au siège de l’Interpol, à Lyon, en France, des procureurs du Rwanda et d’une dizaine d’autres pays ont échangé des informations sur 240 suspects du génocide des Tutsis en fuite à l’étranger. L’objectif était de localiser ces fugitifs. Interpol mène conjointement cette activité avec le Parquet général rwandais et le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) basé à Arusha, en Tanzanie.
RWANDA/CPI
Le Rwanda, qui préside le Conseil de sécurité des Nations unies pour ce mois d’avril, a vivement critiqué lundi la Cour pénale internationale (CPI), lui reprochant d’être « l’objet de manipulations politiques » et de violer la souveraineté des Etats. Le Rwanda ne « peut pas soutenir une CPI qui condamne les crimes commis par certains et non ceux commis par d’autres, qui s’impose dans le processus démocratique ou contre la volonté du peuple souverain », a déclaré Louise Muhsikiwabo, ministre rwandaise des Affaires étrangères.
CPI/GREFFE
Le nouveau greffier de la Cour pénale internationale (CPI), le Néerlandais Herman von Hebel, a prêté serment jeudi lors d’une cérémonie dirigée par le président de la Cour, le juge Sang-Hyun Song. Le greffier von Hebel a été élu le 8 mars par les juges de la CPI pour un mandat de cinq ans. Il succède à l’Italienne Silvana Arbia.
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