RWANDAUn ancien chef milicien maintenu en détention : un tribunal de Kigali a décidé mardi de maintenir en détention un ancien responsable politique remis à la justice rwandaise le mois dernier par le TPIR. Deuxième et dernier accusé du TPIR renvoyé au Rwanda, Bernard Munyagishari était, en 1994, secrétaire général du MRND pour la ville septentrionale de Gisenyi et chef des milices Interahamwe dans la même région. Selon l’acte d’accusation établi par le TPIR, il est poursuivi pour crimes de génocide et crimes contre l’humanité. RWANDA/RDCExamen des mandats d’arrêt émis par Kinshasa : le Rwanda se penche sur les mandats d’arrêt lancés par la République démocratique du Congo (RDC) à l’encontre de quatre chefs rebelles réfugiés sur le territoire rwandais. Annoncé au début de la semaine par le ministre de la Justice, Johnston Busingye, l’examen a été confirmé jeudi lors d’une conférence de presse par la ministre des Affaires étrangères Louise Mushikiwabo. Emis le mois dernier, les mandats visent, entre autres, Jean-Runiga, président de la nouvelle rébellion tutsie congolaise du Mouvement du 23 mars (M 23). Runiga et trois de ses partisans sont recherchés par Kinshasa, notamment pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre.
RCA/CPINouvel avertissement de Fatou Bensouda: La procureure de la CPI a lancé mercredi une nouvelle mise en garde contre les auteurs des crimes en Centrafrique. Elle estime, sur la base d’un nouveau rapport du Haut-Commissariat de l’ONU aux droits de l’Homme, que certains crimes en cours en Centrafrique pourraient relever de la compétence de la Cour. Elle rappelle le cas de l’ancien vice-président congolais Jean-Pierre Bemba, qui devrait, selon elle, dissuader ceux qui commettent ou veulent commettre des exactions en Centrafrique. Jean-Pierre Bemba est actuellement jugé par la CPI pour crimes perpétrés en RCA en 2002 et 2003.
SEMAINE PROCHAINE
FRANCEDécision mardi sur une demande d’extradition rwandaise : la justice française se prononcera mardi prochain sur la demande d’extradition rwandaise visant le colonel Laurent Serubuga, ancien chef d’état-major adjoint de l’armée.ER