Cette participation financière a été annoncée par Stephen Rapp, l’ambassadeur itinérant américain en charge des crimes de guerre et ancien procureur du Tribunal spécial sur la Sierra Leone (TSSL), a rapporté RFI.Des Chambres africaines extraordinaires ont été créées au sein des tribunaux sénégalais pour juger les plus crimes les plus graves commis au Tchad sous la présidence d’ Hissène Habré.A la sortie d’un entretien avec le ministre sénégalais de la Justice, Sidiki Kaba, le diplomate américain a expliqué que la contribution de son pays visait à « soutenir l’enquête, l’insertion, le procès, l’appel, à savoir toute l’affaire concernant Hissène Habré ».D’autres pays occidentaux à savoir l’Allemagne, la Belgique, la France et le Luxembourg ont également promis leur contribution. Sur le continent africain, il s’agit du Tchad et du Sénégal, les pays les plus concernés par le procès.L’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) ont également promis d’y participer financièrement.Réfugié au Sénégal depuis 1990, Hissène Habré est accusé de crimes contre l’humanité, crimes de guerre et torture durant ses huit ans de pouvoir à Ndjamena (1982-1990). Le Sénégal et l’UA ont signé, en décembre 2012, un accord pour la création, dans ce pays d’Afrique occidentale, d’un tribunal spécial en vue de juger M.Habré. L’ancien président a été arrêté le 30 juin à son domicile dakarois et inculpé deux jours plus tard.ER