15.03.14 - SYNTHÈSE HEBDOMADAIRE - VINGT-CINQ ANS DE PRISON AU TERME DU PREMIER PROCÈS EN FRANCE LIÉ AU GÉNOCIDE DES TUTSIS

Arusha, 15 mars 2014 (FH) -  Le capitaine Pascal Simbikangwa, premier Rwandais jugé en France en lien avec le génocide des Tutsis de 1994, a été condamné à 25 ans d’emprisonnement. La Cour pénale internationale (CPI) a reporté au 31 mars le procès du vice-président kényan William Ruto.

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Affaire HabréL’Etat tchadien ne peut se constituer partie civile, selon un expert de HRW : la constitution de partie civile initiée le mois dernier par l’Etat tchadien dans le dossier de l’ancien président Hissène Habré n’a pas de base juridique, selon un expert de l’organisation Human Rights Watch (HRW). La plainte de l’Etat tchadien a été déposée le 25 février par le ministre de la Justice, Béchir Madet, devant les Chambres africaines extraordinaires siégeant à Dakar, au Sénégal. Dans une tribune libre publiée mardi, Reed Brody, conseiller juridique et porte-parole de HRW, affirme que la mission des chambres africaines est de «poursuivre des individus pour des actes commis sur d’autres individus ».CPI Report de l’affaire William Ruto : le procès conjoint du vice-président kényan William Ruto et du journaliste Joshua Sang a été suspendu mardi et reprendra le lundi 31 mars, selon le calendrier de la Cour pénale internationale (CPI). Poursuivis pour crimes contre l’humanité, les deux hommes  sont accusés d’avoir joué un rôle de premier plan dans les violences meurtrières qui avaient suivi les élections générales de fin 2007 dans leur pays. Depuis l’ouverture du procès, le 10 septembre 2013, l’accusation a cité 13 témoins sur les 22 annoncés. Ils ont déposé essentiellement à huis clos. FrancePremier jugement en France en lien avec le génocide des Tutsis : au terme de son tout premier procès lié au génocide des Tutsis de 1994 au Rwanda, la justice française a condamné vendredi à 25 ans de prison le capitaine Pascal Simbikangwa reconnu coupable de génocide et complicité de crimes contre l’humanité. Le procureur avait requis la perpétuité tandis que l’accusé avait demandé l’acquittement. Aujourd’hui âgé de 54 ans, cet ancien membre de la garde du président Juvénal Habyarimana était accusé d’avoir armé et galvanisé les miliciens Interahamwe qui tenaient les barrages routiers auxquels les Tutsis étaient tués en 1994. Il se déplace en fauteuil roulant depuis un accident de la route en 1986.ER