Détenus en France, Octavien Ngenzi et Tito Barahira sont, tous deux, anciens maires de la commune de Kabarondo, dans l’est du Rwanda.« Le parquet de Paris vient de publier son réquisitoire définitif aux fins de non-lieu partiel et de mise en accusation dans les affaires Ngenzi et Barahira », annonce, dans un communiqué, le Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR), à l’origine des poursuites contre les deux anciens dirigeants.Si le parquet formule un non-lieu partiel concernant le crime d’entente en vue de commettre le génocide, il demande néanmoins au juge d’instruction « d’ordonner la mise en accusation » des deux Rwandais pour les crimes évoqués dans le réquisitoire, écrit le Collectif.Si le juge d’instruction suit le raisonnement du procureur, le procès des deux hommes aura lieu devant les assises à Paris, probablement avant la fin de l’année.« Tout laisse entendre que ce sera le cas », suppute le CPCR, une association de droit français.Ce serait le deuxième procès en France lié au génocide des Tutsis après celui du capitaine Pascal Simbikangwa, condamné en mars dernier à 25 ans de prison. Il a fait appel.ER