Dans une résolution adoptée à l'unanimité, le Conseil a décidé d'imposer des sanctions aux auteurs de ces crimes, tout en rappelant avoir, en 2011, saisi le procureur de la Cour pénale internationale (CPI) de la situation en Libye.« Il importe d'amener les responsables de violations du droit international humanitaire » en Libye à répondre de leurs actes, réaffirment les 15 membres du Conseil de sécurité de l'ONU.Intervenant mercredi avant l'adoption de la résolution, le chef de la Mission d'appui des Nations unies en Libye (MANUL), Tarek Mitri, a demandé aux Nations unies d'envoyer « un message clair aux belligérants sur leurs obligations en vertu du droit international et sur la nécessité d'un engagement constructif en faveur du dialogue politique ».Dans le cadre de la situation en Libye depuis le soulèvement populaire de février 2011, la procureure de la CPI, Fatou Bensouda, a émis des mandats d'arrêt à l'encontre de trois personnes : l'ancien chef de l'État, le colonel Mouammar tué en octobre 2011, son fils Seif al-Islam encore détenu par des rebelles dans le sud de la Libye, et l'ancien patron des renseignements, Abdullah al-Senoussi Kadhafi qui a vu son dossier renvoyer à la justice de son pays.Des trois, c'est donc le fils de Kadhafi qui doit être jugé par la CPI mais cette dernière n'a pas encore obtenu son transfert en dépit de plusieurs rappels.RE