La chambre a par ailleurs reporté sine die l’ouverture du procès de Banda, qui avait été fixée au 18 novembre prochain.La Cour a demandé au greffe de transmettre la demande d’arrestation à tout État sur le territoire duquel se trouverait l’accusé, selon un communiqué de la CPI.Alors que Banda avait comparu en prévenu libre le 17 juin 2010, la chambre craint aujourd’hui qu’il puisse comparaître volontairement.Selon le communiqué, la coopération du gouvernement soudanais pour la présence de l’accusé à son procès n’est pas acquise.La chambre a cependant souligné que « si M. Banda comparaissait de façon volontaire, elle « reverrait les conditions de son séjour aux Pays-Bas pendant le procès ».Poursuivi pour crimes contre l’humanité, Abdallah Banda doit répondre d’une attaque menée le 29 septembre 2007 contre la Mission de l’Union africaine au Soudan (MUAS) stationnés à la base militaire de Haskanita, dans la localité d’Umm Kadada au Darfour-Nord (Soudan).D’autres Soudanais parmi lesquels le président Omar El-Béchir sont recherchés par la CPI pour crimes perpétrés au Darfour.En dépit du mandat d’arrêt délivré contre lui, le président Béchir se déplace sans être inquiété sur le continent africain, dont certains dirigeants accusent la CPI de se livrer à une « chasse raciale » contre eux.ER