Le pape François s'est félicité lundi de l'accord entre le gouvernement de Colombie et la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie (Farc), expliquant que lui et le Vatican avaient "essayé d'aider" à obtenir ce résultat.
"Quand j'ai appris la nouvelle qu'un accord serait signé en mars, j'ai dit au Seigneur: fais que nous arrivions en mars, à ces belles intentions, car il manque de petites choses, mais la volonté est là des deux côtés", a déclaré le pape lors d'une conférence de presse à bord de l'avion qui le ramenait des Etats-Unis.
"Il faut arriver en mars à un accord définitif. Il y a la question de la justice internationale" pour juger les Farc, a-t-il prudemment ajouté.
"Je me suis senti concerné dans le sens où j'ai toujours voulu cela. J'ai en parlé deux fois avec le président (colombien Juan Manuel) Santos. Et pas seulement moi, il y a le Saint-Siège qui a cherché à aider, ce qu'il pouvait faire".
Les négociations se sont tenues à La Havane avec le soutien de l'Eglise colombienne et avec l'appui du gouvernement castriste. Le pape n'avait pas reçu les Farc pendant sa visite de trois jours, mais l'accord avait été annoncé peu après sa venue.