Le président Kagame a dit "vouloir se débarrasser des obstacles fondés sur les erreurs du passé" pour "aller de l'avant".
M. Kouchner qui s’était rendu auparavant au mémorial des victimes du génocide, où il a déposé une gerbe de fleurs, a rencontré le président rwandais pendant une heure avant de tenir cette conférence de presse où il a évoqué une « faute politique » de la France. Selon la radio rwandaise, une délégation de Kigali dont on ignore le niveau devrait se rendre en France prochainement.
Les relations diplomatiques entre Paris et Kigali sont interrompues à l’initiative de Kigali depuis qu’en novembre 2006 le juge francais Jean Louis Bruguière a lancé neuf mandats d’arrêt contre des proches du président Kagame, les accusant d’être les organisateurs de l’attentat contre l’avion du président Habyarimana. Il avait également proposé que le président Kagame comparaisse devant un tribunal international pour la même raison.
La semaine dernière, dans une tribune publiée par le quotidien français le Figaro, le chef de la diplomatie française avait écrit que « la France et ses soldats n'ont en aucune manière incité, encouragé, aidé ou soutenu ceux qui ont orchestré le génocide et qui l'ont déclenché dans les jours qui ont suivi l'attentat (…) notre rapprochement avec le Rwanda ne se fera pas au détriment de l'honneur de l'armée française ni de la vérité historique ».
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