000 selon les Nations-unies.
« Le Rwanda a des raisons valables de poursuivre des non-Rwandais qui ont été impliqués dans le génocide des Tutsis en 1994 », affirme la ministre de l’Information, Louise Mushikiwabo citée par le quotidien.
Ce journal progouvernemental indique que le conseil des ministres s’est prononcé la semaine dernière en faveur de ces poursuites.
La ministre a précisé que ces procédures ne se limiteraient pas au génocide de 1994 bien que ce dernier soit la priorité pour l’instant, selon le New Times.
Elle a déclaré que ce recours à la compétence universelle n’est pas une réplique aux mandats d’arrêts émis par les justices espagnole et française à l’encontre d’officiels rwandais.
Mushikiwabo a qualifié ces mandats occidentaux de « injustes et insultants », soulignant que le Rwanda avait l’intention de soulever la question lors du sommet de l’Union africaine (UA) prévu fin ce mois en Egypte.
A la suite des mandats d’arrêts émis par le juge français Jean Louis Bruguière, le Rwanda a rompu ses relations diplomatiques avec la France à la fin de l’année 2006.
Le juge Bruguière désigne le chef de l’Etat rwandais Paul Kagame, comme le principal responsable de l'attentat du 6 avril 1994 qui a couté la vie au président Juvénal Habyarimana. Outre la mise en accusation de neuf personnalités de son entourage, il a suggéré que le président rwandais soit déféré devant un tribunal intenational.
Kigali, qui rejette toute responsabilité dans cet attentat, a mis en place une commission d’enquête qui n’a pas encore déposé son rapport.
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