"Je vous ai dit qu'il y a des fautes qui ne sont pas de moi. Il est possible que ceux qui ont recueilli mes déclarations se soient trompés", a indiqué le témoin. FAH justifiait les contradictions entre son plaidoyer devant la justice rwandaise et ses deux déclarations recueillies par l'équipe des enquêtes du procureur du TPIR en avril 1999 et en février 2000. Les contradictions portent essentiellement sur les dates des réunions au cours desquelles l'ex- préfet aurait incité à l'extermination des Tutsis.
La déposition s'étant déroulée alternativement en séance publique et à huis clos, le lieu de la réunion n'a pas été révélé.
Nteziryayo comparaît aux côtés de l'ancienne ministre de la famille et de la promotion féminine, Pauline Nyiramasuhuko, du fils de cette dernière, Arsène Shalom Ntahobali, D'un autre ex-préfet de Butare, Sylvain Nsabimana, ainsi que des anciens maires de Ngoma , Joseph Kanyabashi, et de Muganza, Elie Ndayambaje.
Poursuivis pour génocide et crimes contre l'humanité, tous plaident non coupables.
Leur procès se déroule devant une section de la deuxième chambre de première instance présidée par le juge tanzanien William Hussein Sekule et comprenant, en outre, la Malgache Arlette Ramaroson et l'Ougandaise Solomy Balungi Bossa.
Les débats se poursuivront mardi prochain.
ER/NI/AT/GF/FH (BT''0422A)