D'après le témoin, environ vingt-mille réfugiés auraient été conduits par des militaires, des policiers et des membres de la population sur un lieu-dit Kabuye en commune Muganza où ils ont été tués. RT a situé l'incident entre le 19 et le 22 avril 1994.
l'avocat canadien de Ndayambaje, Me Pierre Boulé, a confronté le témoin à ses déclarations écrites recueillies par des enquêteurs du parquet, qui contrastaient avec son témoignage oral devant la chambre.
Le témoin n'est pas notamment constant sur le jour où il aurait vu Ndayambaje distribuer des armes et des grenades aux assaillants.
Ndayambaje est co-accusé avec l'ancien ministre de la famille et de la promotion féminine, Pauline Nyiramasuhuko, son fils et leader présumé des milices, Arsène Shalom Ntahobali, deux anciens préfets de Butare, Sylvain Nsabimana et Alphonse Nteziryayo, ainsi que l'ancien maire de Ngoma, Joseph Kanyabashi.
Le procès se déroule devant la deuxième chambre de première instance du TPIR, présidée par le juge tanzanien William Hussein Sekule, assisté de la Malgache Arlette Ramaroson et de lOugandaise Solomy Balungi Bossa.
GA/NI/AT/GF/FH(BT''03011A)