l'ex- ministre est responsable D'"instigation, soutien et encouragement" aux massacres, a-t-il poursuivi, demandant à la chambre de le déclarer coupable de génocide.
"Tous les éléments existent pour prouver que Ndindabahizi a commis des crimes contre l'humanité sur la colline de Gitwa dans la cellule Agasharu" a-t-il encore soutenu.
Adeogun-Phillips a été relayé par le Tanzanien Wallace Kapaya, qui a abondé dans le même sens.
Emmanuel Ndindabahiz répond de trois chefs D'accusation de génocide et crimes contre l'humanité.La défense présentera ses arguments mardi. Le procès Ndindabahizi a commencé le 1er septembre 2003. Quinze témoins du parquet et dix-huit de la défense ont été entendus en moins de deux mois. Cest l'un des procès les plus rapides du TPIR.
l'accusé est défendu par deux avocats français : Me Pascal Besnier et Me Guillaume Marçais.
Le procès se déroule devant la première chambre de première instance du TPIR comprenant le juge norvégien Erik Mose (président), la Pakistanaise Khalida Rashid Khan et l'Ougandaise Solomy Balungi Bossa.
ER/PJ/AT/FH(NB''0301A)