Les parties seront convoquées par la chambre en temps utile pour s’entendre sur la date exacte de la reprise des débats.
La section de protection des témoins et des victimes avait annoncé lundi que deux des six témoins restants n’avaient pas encore obtenu la carte d’identité nationale rwandaise servant de base dans l’établissement de leurs documents de voyage à Arusha.
Alors qu’ils avaient été contactés par la défense dans un camp de réfugiés en Tanzanie, les deux témoins sont en effet rentrés récemment dans leur pays.
La défense recourra par ailleurs à trois témoins experts dont un ancien membre du gouvernement rwandais. Ministre de l’information de 1992 à 1993, Pascal Ndengejeho vit actuellement en exil en Namibie.
Les deux autres experts sont deux médecins légistes français.
Le bal des témoins à décharge sera clos par l’accusé lui-même comme c’est souvent le cas au TPIR.
Sylvestre Gacumbitsi, 56 ans, répond de cinq chefs d’accusation de génocide et crimes contre l’humanité portant sur des massacres et des viols commis en 1994 en différents endroits de sa commune.
Il est défendu par deux avocats camerounais : Me Kouengoua et Me Anne Ngatio Mbatttang.
L’équipe du procureur est conduite par l’Ougandais Richard Karegyesa.
Les débats se déroulent devant la troisième chambre du TPIR, présidée, dans cette affaire, par la juge sénégalaise Andrésia Vaz, qui est également la vice-présidente du tribunal. La juge Vaz est assistée des juges russe Egorov et fidjien Reddy.
ER/CE/GF/FH (GA’1022’A)