La plupart de son témoignage a été similaire à ceux des témoins à décharge qui l’ont précédé à la barre depuis la reprise du procès, le 13 janvier dernier
Les huit témoins de la défense précédant ont en effet maintenu ne jamais avoir vu l’accusé à Gikomero durant le massacre à la paroisse. Ils ont également réfuté les allégations du procureur selon lesquelles l’ancien ministre serait impliqué dans les massacres commis à Gikomero.
GPG, un Hutu, a déclaré à la chambre qu’il connaissait Kamuhanda personnellement, le frère cadet de l’ancien ministre étant son ami. Il a affirmé lui aussi que l’accusé ne se trouvait pas à Gikomero le 12 avril 1994, date de l’attaque de la paroisse. « Il n’était pas présent sur le site des tueries. Certains des participants à ces meurtres sont connus et emprisonnés », a-t-il ajouté.
Le procès Kamuhanda se poursuivra lundi avec la déposition d’une nouveau témoin à décharge, surnommé TND pour préserver son anonymat. Ce procès se déroule devant la deuxième chambre de première instance, composée du juge tanzanien William Hussein Sekule, de la juge malgache Arlette Ramaroson et du juge Winston Churchill Matanzima Maqutu, du Lesotho.
PJ/CE/GF/FH (KH-0123e)