Cependant, la troisième chambre de première instance du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR) qui mène ce procès a décidé, le 30 avril, que la défense ne citerait pas de témoins en duplique. Les juges ont estimé qu'aucun D'entre eux ne répondait à cette qualification.
Selon l'avocat principal de Semanza, l'Américano-camerounais Me Charles Taku, la défense a présenté au début du mois de mai une requête urgente en révision de la décision du 30 avril. Me Taku a indiqué qu'il n'avait pas reçu de réponse à ce sujet, mais qu'au contraire, le greffe lui avait soumis un calendrier daté du 2 mai. Selon ce calendrier, la présentation des moyens de preuve est terminée, les parties devant développer leurs arguments finaux le 17 juin.
"Nous allons interjeter appel", a déclaré Me Taku à l'agence Hirondelle.
La défense entendait citer treize témoins en duplique, parmi lesquels les anciens minsitres Edouard Karemera, André Ntagerura et Emmanuel Ndindabahizi ainsi que le major Aloys Ntabakuze, tous détenus à Arusha.
Au mois D'avril, le parquet avait envisagé D'appeler six témoins en réplique mais seuls trois ont déposé. Semanza est poursuivi pour des massacres de Tutsis à Bicumbi et Gikoro. Il plaide non coupable. l'accusé a développé une défense D'alibi.
SW/AT/GF/FH (SE-0507A)