Désigné par les lettres "BSH" pour protéger son identité, le témoin a essentiellement déposé à huis-clos.
Ntagerura est co-accusé avec l'ancien préfet de Cyangugu, Emmanuel Bagambiki, et l'ancien commandant du camp militaire de Karambo dans la même région, le lieutenant Samuel Imanishimwe. Tous trois plaident non coupables aux accusations de massacres commis à Cyangugu durant le génocide de 1994.
La chambre avait auparavant décidé que le procès reprendrait le 7 mai, mais elle a dû revoir son calendrier, la défense de l'ex-ministre ayant évoqué "des difficultés techniques" à rendre ses témoins disponible à cette date.
"Nous pourrons mettre cette semaine (de retard) à profit, étant donné que nous avons D'autres obligations", a relevé le juge Williams.
Le procès du groupe Cyangugu se déroule devant la troisième chambre de première instance du TPIR, comprenant, outre le juge Williams, les juges russe Yakov Ostrovsky, et slovène Pavel Dolenc.
Mardi prochain, cette chambre commencera le procès de quatre hauts gradés de l'ex-armée rwandaise. Il s'agit de l'ancien directeur de cabinet au ministère rwandais de la défense, le colonel Théoneste Bagosora, et trois autres officiers supérieurs: le lieutenant-colonel Anatole Nsengiyumva, le major Aloys Ntabakuze, ainsi que le général de brigade Gratien Kabiligi.
GA/AT/GF/FH (CY-0328a)