A la reprise, il devrait se poursuivre sans interruption pendant quatre semaines.
La chambre a expliqué que ce renvoi était dû à l'absence du co-conseil de l'accusé, l'Américain Me Richard Harvey, retenu par une autre affaire en Irlande. Me Harvey assiste son compatriote Me Lennox Hinds, dans la défense de Juvénal Kajelijeli.
Peu avant le renvoi du procès, la chambre a rejeté une requête de la défense qui exigeait que le nom de l'ancien secrétaire général de l'ex-parti présidentiel, Joseph Nzirorera, soit rayé des documents déposés par le premier témoin de l'accusation, arguant qu'il n'était pas coaccusé dans cette affaire.
La défense avait en outre demandé que soient effacées toutes les légendes accompagnant les photographies déposées par le témoin, un enquêteur du parquet, soutenant que celles-ci étaient fondées sur des ouï-dire.
La chambre a estimé que ni le nom de Joseph Nzirorera, ni les légendes des photographies ne portaient préjudice à l'accusé.
Le premier témoin du parquet avait présenté des cartes et des photographies représentant des sites où auraient été commis les crimes reprochés à l'accusé.
Juvénal Kajelijeli répond de onze chefs D'accusation de génocide, entente en vue de commettre le génocide, incitation directe et publique au génocide, crimes contre l'humanité incluant le meurtre, l'extermination, le viol et la torture, et pour des violations graves aux conventions de Genève applicables en temps de guerre.
BN/AT/PHD/FH (KJ_0315A)