Il répond de dix chefs D'accusation de génocide, de crimes contre l'humanité incluant des viols de femmes tutsies et des violations des conventions de Genève applicables en temps de guerre.
Les crimes auraient été commis par l'accusé lui-même, par ses subordonnés et par des personnes qu'il aurait assistées volontairement, selon l'acte D'accusation cité dans le communiqué de presse du TPIR.
Le général Ndindiliyimana, 57 ans, est né en commune Nyarugeri (préfecture de Butare, sud du Rwanda). Il a été nommé chef D'Etat-major de la gendarmerie rwandaise, le 2 septembre 1992. Auparavant, il avait occupé des postes ministériels sous l'ancien régime du président Juvénal Habyarimana.
Le 2 mars dernier, le TPIR avait demandé au gouvernement belge de se dessaisir en sa faveur de toutes les enquêtes et poursuites pénales relatives au général Augustin Ndindiliyimana.
Augustin Ndindiliyimana est le troisième accusé du génocide rwandais à être transféré au TPIR à partir de la Belgique, après deux anciens maires, Joseph Kanyabashi de Ngoma, et Elie Ndayambaje de Muganza, en préfecture de Butare.
AT/PHD/FH (NL%0425A )