Outre la condamnation à la peine de mort, le fait d'être classés dans la première catégorie condamne par ailleurs les trois hommes à la dégradation civique perpétuelle et totale, au terme de la loi organique sur l'organisation des poursuites des crimes de génocide et des crimes contre l'humanité.
Parmi les accusés, un certain Kalinda a échappé à la peine capitale et a été condamné à 20 ans de prison. Le tribunal a expliqué qu'il avait bénéficié de la circonstance atténuante d'avoir commis les crimes dont il était accusé étant mineur, en 1994.
Trente autres personnes du groupe ont été classées dans la deuxième catégorie et ont été condamnées à la prison à perpétuité.
Les trente-quatre condamnés doivent collectivement payer des dommages-intérêts d'une valeur de 66 millions de francs rwandais, c'est-à-dire environ 200'000 dollars américains, ainsi que les frais de justice s'élevant à 223'000 francs rwandais (environ 675 dollars américains).
Une femme, du nom de Nakabonye, a été classée dans la quatrième catégorie. Le tribunal a ordonné qu'elle soit libérée immédiatement, mais l'a condamnée à restituer ou à payer ce qu'elle avait pillé chez les victimes tutsies en 1994. Enfin, huit des quarante-trois accusés ont totalement été acquittés.
WK/PHD/FH (RW&1208A)