La lettre est signée de Mammorr Ceesay, citoyen gambien résidant à Londres, en Grande-Bretagne. M. Ceesay nous a confirmés parler au nom de M. M’Bai, en tant que « membre de la famille et conseiller de confiance ». Cette lettre a été écrite en réaction à notre article intitulé « Quand les « jungler juristes » défendent leur rôle sous le régime militaire », publié le 3 mai 2021. Cet article a notamment été reproduit dans le journal gambien « The Standard », qui a également reproduit cette lettre de M. Ceesay.
L’article incriminé se trouve ici : https://www.justiceinfo.net/fr/76655-gambie-junglers-juristes-defendent-leur-role-sous-regime-militaire.html
Nous rejetons les allégations contenues dans cette lettre selon laquelle notre correspondant en Gambie aurait enfreint les règles de l’honnêteté, de l’équilibre et de la bonne foi dans son compte-rendu de l’audience. Cet article représente un compte-rendu d’audience qui ne requiert aucunement, de la part du journaliste, d’aller interroger chacune des personnes impliquées pour confirmation des échanges publics devant la Commission vérité. Notre correspondant a reproduit les arguments et réponses de M. M’Bai à l’interrogatoire du conseiller légal de la TRRC. Il n’a à aucun moment enfreint les règles d’équilibre et d’équité, ni servi un quelconque complot contre qui que ce soit. Nous rejetons fermement l’allégation selon laquelle cet article serait une forme d’incitation à la haine ou à caractère « incendiaire ».
Les questions posées sur le rôle de M’Bai au cours des premiers mois du régime militaire de Yahya Jammeh sont le fruit des enquêtes et d’une décision de la Commission vérité. Elles sont un fait public. L’article de Justice Info ne fait que refléter les moments forts et les principaux faits et documents discutés à l’audience. Par souci de transparence et d’équité, nous reproduisons ici l’intégralité de la lettre telle qu’elle nous a été adressée.