"Cela nous aiderait beaucoup, parce que nous ne voulons pas seulement la justice mais aussi l'éducation et la réconciliation nationale" a-t-il ajouté.
Jean de Dieu Mucyo a expliqué que la justice rwandaise avait depuis longtemps constitué un dossier sur Fulgence Niyonteze. "D'ailleurs, c'est nous qui avons donné les preuves aux enquêteurs de l'accusation suisses qui sont venus au Rwanda au mois de mars. Nous les avons emmenés à Mushubati, où ils ont rencontré ses victimes", a-t-il précisé.
Le ministre rwandais de la justice a regretté que la Suisse ne puisse cependant pas transférer Fulgence Niyonteze au Rwanda, parce que ce dernier pays applique la peine de mort. "On se contente de ce qui est en train de se faire et nous souhaiterions que ça se passe aussi dans d'autres pays, notamment la Belgique" a déclaré Jean de Dieu Mucyo.
Il a demandé aux pays qui abritent des Rwandais de ne pas se hâter à leur accorder la nationalité. "Je souhaiterais qu'ils analysent bien les dossiers avant, si c'est possible qu'ils nous demandent, ou qu'ils viennent eux-mêmes faire des enquêtes ici au Rwanda, pour être sûrs que les demandeurs de nationalité sont innocents".
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