L’EX-PREFET DE KIGALI NIE AVOIR VENDU LES BIENS DE SES ADMINISTRES

   Arusha, 27 Août 2007 (FH - TPIR/RENZAHO) –  L’ancien préfet de la ville de Kigali, le colonel Tharcisse Renzaho, en procès devant le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), a nié lundi avoir joué un rôle dans la vente de biens appartenant aux personnes arrêtées en octobre 1990.  

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Au cours de ce mois, environ 8.000 personnes soupçonnées d’être des partisans du Front patriotique rwandais (FPR, actuellement au pouvoir) avaient été arrêtées.   Il a expliqué, au premier jour de son témoignage, qu’il n’avait été impliqué ni dans ces arrestations ni dans la vente de biens appartenant aux personnes appréhendées.   Il  a simplement reconnu que les structures administratives de la ville avaient fourni, lorsque les services concernés le leur avaient demandé, des informations concernant des personnes arrêtées. Ces informations étaient requises, selon lui, par la «commission nationale de triage » qui devait examiner un à un les cas des personnes arrêtées.   Après enquêtes, cette commission présidée par le ministre de la Justice, a remis plusieurs personnes en liberté, selon le témoignage de l’accusé.   L’audition de Renzaho devrait se terminer d’ici la fin de la semaine, selon les prévisions de ses avocats. Le colonel, 63 ans, est poursuivi pour génocide, complicité dans le génocide, assassinat en tant que crime contre l’humanité, viol en tant que crime contre l’humanité, assassinat en tant que crime de guerre et viol en tant que crime de guerre. Il plaide non coupable.   Le procès du colonel Renzaho s’est ouvert sur le fond le 8 janvier dernier.   AS/PB/ER/GF   © Agence Hirondelle

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