Ces consultations, a précisé Mme Ngendahayo, seront organisées sous forme d'entretiens individuels, de groupes focaux, des rencontres communautaires. Elles feront également l'objet d'émissions radiodiffusées et télévisées. 782 personnes sont consultées individuellement, 1428 en groupes, 2482 lors de rencontres communautaires et 100 par le biais de la radio et de la télévision. Elles devraient couter 1 million de dollars américains (Un milliard de francs burundais), déja financés par le fond de consolidation de la paix au Burundi.
Ces consultations, selon Ngendahayo, visent à « impliquer la population Burundaise dans le processus de réconciliation nationale au Burundi en recueillant ses vues sur les modalités de la mise en place des mécanismes de la justice transitionnelle (...) elles s'efforceront de toucher les différentes composantes de la population dont il faudra définir les groupes cibles à l'avance ».
Toutefois, selon ele ce travail présente des risques notamment le détournement d'objectifs. « Il y a risque de confusion avec les objectifs de la Commission Vérité et Réconciliation ». Aussi « le projet veillera à ce que les bénéficiaires s'approprient les objectifs à travers les descentes d'explication, l'utilisation des médias et de la société civile », a-t-elle précisé. D'autres risques, selon elle, sont liés à l'intimidation de la population et des membres du Comité de Pilotage Tripartite, au retour au conflit armé.
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