Selon ce rapport, la plupart des survivants restent hantés par ce qu'ils ont vécu pendant le génocide. D'autres, selon l'organisation, sont traumatisés par la mémoire des leurs encore sans sépulture, faute de savoir les endroits où ont été jetés leurs corps.
L'organisation, qui ne fournit pas le nombre des cas de traumatisme liés au génocide, affirme par ailleurs que les témoignages de génocidaires avouant leurs crimes devant les juridictions populaires gacacas sont aussi traumatisants pour la plupart des survivants.
ARCT - Ruhuka (repose-toi, en langue rwandaise), est particulièrement préoccupée par le cas des femmes violées pendant le génocide, dont certaines préfèrent le silence. L'organisation lance un appel particulier pour cette catégorie de victimes
Devant les juridictions gacacas, les procès relatifs au viol se déroulent à huis clos, mais cela ne rassure pas toutes les victimes. Le Rwanda ne compte que deux centres hospitaliers de traitement psychiatrique.
AI/ER/GF
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