Dans la même affaire, la chambre a fixé l'ouverture de la présentation des moyens à décharge au 14 septembre. Au début de la semaine dernière, Me Maroufa Diabira, l'avocat principal de Ntawukulilyayo, avait fait état, devant la chambre, de difficultés dans la préparation de la défense. L'avocat mauritanien avait exprimé des inquiétudes concernant des témoins potentiels réfugiés en Ouganda et au Burundi, indiquant qu'ils étaient menacés d'expulsion.
Dans le procès de trois anciens dirigeants du MRND, la chambre a entendu, par vidéo-conférence, deux témoins de l'ancien vice-président du parti, Edouard Karemera. L'un d'eux, Mme Agnès Mukarugomwa qui venait également de l'ex-parti présidentiel, a présenté Karemera comme un homme qui « prônait l'unité et la solidarité » dans les meetings de sa formation politique et qui ne pratiquait surtout pas de discrimination.
La semaine prochaine, Karemera est attendu lui-même dans le box des témoins pour une déposition qui devrait durer deux semaines, selon les prévisions de ses avocats.
La défense du lieutenant-colonel Ephrem Setako s'est poursuivie cette semaine avec des témoignages qui se déroulaient tantôt en audience publique tantôt à huis clos, pour éviter de divulguer l'identité de ces « témoins protégés ». Le procès se poursuit la semaine prochaine.
ER/GF
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