« Nous avons à Arusha (nord de la Tanzanie, siège du TPIR) un centre de détention et des salles d'audience répondant aux standards de l'ONU », a indiqué à l'agence Hirondelle, le ministre tanzanien de la Justice et des affaires constitutionnelles, Mathias Chikawe joint au téléphone.
Le TPIR doit théoriquement terminer cette année ses procès en première instance.
Le responsable tanzanien a indiqué que le TPIR laissera des infrastructures pouvant abriter certains procès et condamnés de la CPI.
Il a ajouté avoir fait cette offre mardi au président de la cour, Sang-Hyun Song, en visite en Tanzanie.
Contacté par l'agence Hirondelle, le président de la CPI a promis d'examiner l'offre tanzanienne.
Lors de sa visite, M. Song a également rencontré le chef de la diplomatie tanzanienne, Bernard Membe, et le président Jakaya Kikwete.
D'une capacité d'accueil de 90 détenus, le centre de détention du TPIR comprend un gymnase, une bibliothèque, un réfectoire, une infirmerie et des chambres d'intimité pour « des visites conjugales ».
Le tribunal compte par ailleurs quatre salles d'audience modernes équipées de systèmes d'enregistrement audio et vidéo d'audiences.
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