« Je plaide non coupable », a-t- il déclaré, rejetant tous les chefs d’accusation portés contre lui.
L’ex-ministre répond d’entente en vue de commettre le génocide, de génocide, de complicité dans le génocide, d’incitation directe et publique à commettre le génocide, d’assassinats (crime contre l’humanité), d’extermination (crime contre l’humanité), viols (crime contre l’humanité), persécution (crime contre l’humanité), d’actes inhumains (crime contre l’humanité), de meurtres et d’atteinte à la dignité humaine (violations graves des conventions de Genève).
Selon l’acte d’accusation, Nzabonimana « a personnellement sillonné les collines» de sa préfecture d’origine, Gitarama (centre du Rwanda), en 1994, « pour s’assurer que les paysans exécutaient les ordres qui leur avaient été donnés et qui consistaient à tuer les Tutsis ».
« Il a joué un rôle important dans la perpétration des massacres à Gitarama », soutient le procureur dans cet acte d’accusation.
A la fin de cette brève audience, où l'accusé était assisté par un avocat de permanence, le juge Byron a demandé au greffe de fixer la date de l’ouverture du procès.
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