Ces braves gens n'avaient même pas terminé l'école primaire, selon les résultats de cette enquête menée dans tous les districts du Rwanda.
Seulement 18 % des personnes qui ont risqué leur vie en cachant des Tutsis avaient terminé l'école secondaire tandis que 2 % avaient fait des études universitaires.
Par ailleurs, 80 % de ces justes étaient âgés de 45 ans ou plus.
Pour Théodore Simburudali, président d'Ibuka, la principale organisation de survivants du génocide, cette recherche contribuera au processus de réconciliation nationale.
Perpétré par des extrémistes hutus, le génocide d'avril à juillet 1994 a fait, selon l'ONU, près de 800.000 tués, essentiellement d'ethnie tutsie.
La presque totalité des auteurs présumés ont été jugés par les juridictions populaires gacacas qui sont en train de mener leurs tout derniers procès.
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© Agence Hirondelle