Netanyahu : aucune décision de la CPI "ne m'empêchera de défendre" Israël

1 min 19Temps de lecture approximatif

Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, visé désormais par un mandat d'arrêt de la Cour Pénale internationale (CPI), a déclaré jeudi soir qu'aucune décision extérieure ne l'empêcherait "de continuer à défendre" son pays "de quelque manière que ce soit".

"Aucune décision anti-israélienne scandaleuse ne nous empêchera - et particulièrement pas moi - de continuer à défendre notre pays de quelque manière que ce soit", a déclaré M. Netanyahu dans un message vidéo adressé à ses concitoyens.

"Nous ne céderons pas à la pression", a-t-il ajouté alors que son pays fait face à de nombreuses critiques internationales pour le nombre de victimes civiles et la situation humanitaire catastrophique résultant de la campagne militaire israélienne menée dans la bande de Gaza en représailles à l'attaque sanglante du mouvement islamiste palestinien Hamas contre Israël 7 octobre 2023.

M. Netanyahu accuse la CPI d'être "partiale" et d'avoir émis des mandats d'arrêts internationaux contre lui et son ex-ministre de la Défense Yoav Gallant, "sur la base d'accusations absolument sans fondement selon lesquelles nous aurions prétendument commis des +crimes contre l'humanité+"

"C'est une faillite morale", poursuit-il, "qui porte atteinte au droit naturel des démocraties à se défendre elles-mêmes contre le terrorisme meurtrier".

"Israël ne reconnaît pas et ne reconnaîtra pas cette décision dénaturée" , ajouté le Premier ministre, accusant les juges de La Haye de ne "rien" faire "contre les véritables crimes contre l'humanité qui sont commis" de par le monde, mais "de porter de fausses accusations contre l'Etat d'Israël" plutôt que de s'en prendre aux "régimes néfastes" comme "l'Iran, la Syrie, le Yémen".

"Et qu'a fait la cour de la Haye en réponse [aux] atrocités" commises par le Hamas le 7-Octobre? demande-t-il. "Rien. Oh, pardon, elle a émis un mandat d'arrêt contre le corps de Mohammed Deif", le chef de la branche armée du Hamas qu'Israël dit avoir tué en juillet, ce que le mouvement islamiste n'a jamais confirmé".