Les quatre kényans sont désormais accusés de crimes contre l'humanité pour les violences commises suite à l'élection présidentielle de décembre 2007. Les juges ont ordonné leur renvoi en procès.
Les juges ont en revanche prononcé un « non-lieu » en faveur de l'ancien chef de la police, le général Hussein Ali, et de l'ancien ministre de l'Industrie, Henry Kosgey.
Le juge Hans Peter Kaul a formulé une décision dissidente, estimant que les violences au Kenya étaient des crimes de droit commun relevant des juridictions kényanes et non des crimes contre l'humanité. Le magistrat allemand s'était déjà opposé à l'ouverture de l'enquête. Le procureur avait été autorisé à conduire une enquête le 31 mars 2010.
Les audiences de confirmation des charges s'étaient déroulées du 1er au 9 septembre 2011 dans l'affaire Ruto et du 21 septembre au 5 octobre 2011 dans l'affaire Kenyatta.
SM/ER
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