Depuis le début du procès, le 22 novembre 2010, l’accusation a appelé quarante témoins à la barre, dont des victimes, des experts et d’anciens alliés de Jean-Pierre Bemba au sein du Mouvement pour la libération du Congo (MLC). L’essentiel de ces dépositions a été entendu à huis clos. Le sénateur congolais est poursuivi pour crimes contre l’humanité commis en Centrafrique en 2002 et 2003. Sa milice avait apporté son soutien à Ange-Félix Patassé, alors chef d’Etat, en proie à une rébellion.
Dans une décision rendue mercredi, la chambre a convoqué une conférence de mise en Etat pour le 27 mars, au cours de laquelle sera discutée la suite des procédures. Les représentants légaux des victimes doivent appeler deux victimes à la barre, qui déposeront sous serment. Trois autres victimes ont été autorisées par la chambre à simplement présenter leurs vues sur l’affaire. Après les victimes, se sera au tour de la défense de présenter sa thèse.
Jean-Pierre Bemba avait été arrêté en Belgique le 24 mai 2008 puis transféré à la prison de la CPI, aux Pays-Bas, début juillet.
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