La cérémonie s’est déroulée au mont Rebero (Kigali) où reposent ces personnalités.
En procédant à la clôture de la semaine de deuil, le président du sénat Jean-Damascène Ntawukuriryayo a exhorté « l’élite intellectuelle rwandaise à écrire notre histoire parce qu’ils la connaissent mieux que ceux-là qui se sont auto-proclamés spécialistes du Rwanda ».
Il a rendu hommage aux personnalités enterrées sur le mont Rebero. Il s’agit pour la plupart d’opposants hutus au régime de l’époque. « Ils ont lutté pour la vérité au point de perdre leur vie », a rappelé le parlementaire appelant les hommes et femmes politiques rwandais « d’aujourd’hui et de demain à leur emboiter le pas ».
Avant le président du sénat, le ministre de la Culture et des sports, Protais Mitali, avait appelé ses concitoyens à lutter de toutes leurs forces contre la négationnisme du génocide.
Abondant dans le même sens, Jean- Pierre Dusingizemungu, président d’Ibuka, la principale organisation de rescapés du génocide, avait condamné ceux qui ne veulent pas que les survivants racontent leur calvaire.
Au cours de cette semaine, qui avait été ouverte samedi dernier, par un discours du président Paul Kagame, les drapeaux étaient restés en berne, les mariages et autres festivités étaient interdits.
Des cérémonies ont également été organisées dans toutes les missions diplomatiques rwandaises à travers le monde, notamment aux Nations unies.
SRE-ER/GF
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