Cette décision a été annoncée à l’issue d’une rencontre, à Blantyre, entre le ministre britannique du Développement international, Andrew Mitchell, et la présidente du Malawi Joyce banda.
« C’est au Malawi de décider, mais il est vrai que le pays a signé le traité de la CPI, et il est donc logique que la présidente aie tenu à éclaircir la position de son pays à l’égard cette question », a commenté Andrew Mitchell au sortir de la réunion.
En octobre 2012, le président el-Béchir s’était rendu à un sommet organisé au Malawi dans le cadre d’une organisation sous-régionale, mais il n’avait pas été inquiété par les autorités. Dans la foulée, une partie de l’aide internationale dont bénéficie le pays avait été suspendue.
En décembre, la CPI avait décidé d’assigner le Malawi devant le Conseil de sécurité des Nations Unies et devant l’assemblée des Etats-partie au traité de Rome pour non respect de son obligation d’arrêter et de livrer le président soudanais à la cour.
Omar el-Béchir est le premier président en exercice inculpé par la CPI. Il est soupçonné pour sa responsabilité de supérieur hiérarchique dans des crimes contre l’humanité commis au Darfour.
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