Un diplomate nigérian témoignant sous couvert d’anonymat avait été appelé à la barre le 5 juin pour contester la défense d’alibi de l’accusé, qui affirme qu’il ne se trouvait pas au Rwanda entre le 23 avril et le 23 mai 1994.
Son témoignage s’est tenu à huis clos, mais l’accusation avait cependant préalablement indiqué que le témoin allait démontrer que le visa nigérian apposé sur le passeport de Ngirabatware ne pouvait pas avoir été obtenu au Sénégal en 1994, comme l’affirme la défense.
Augustin Ngirabatware est accusé d’entente en vue de commettre le génocide, génocide et crimes contre l’humanité.
FK/GF